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Flore et faune de la vallée de l'Huveaune
Roquevaire - Carrière Saint-Vincent - (+ d'infos - Quaternaire Glaciations)



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Contrôles de nature géologique

Proportion croûte terrestre/océan

La proportion terres émergées/océans a varié sur des échelles de temps géologiques. Les deux surfaces possèdent un albédo (mesure de la réflectivité d'une surface) fort différent et ont un effet sur le climat qui n'est pas le même.
Les océans libres de glace absorbent une grande quantité d'énergie (albédo faible) alors que les continents, s'ils sont recouverts par une épaisse couche de neige, absorbent très peu d'énergie (albédo élevé - effet miroir).
Au cours du temps, la proportion terre/océan à la surface de la planète et leur position relative sur le globe influencera l'évolution climatique.

Dérive des continents

La position des continents par rapport aux pôles a joué un rôle dans les climats : il y a environ 200 millions d'années (200Ma B.P.), tous les continents étaient rassemblés en un supercontinent appelé "la Pangée". Ils se sont séparés ensuite et ont dérivé vers leur position actuelle. Ainsi, au Carbonifère, vers 250Ma B.P., l'Europe et l'Amérique du Nord étaient plus proches de l'équateur et connaissaient un climat chaud et humide. La dérive des continents a aussi entraîné d'importantes modifications des vents et des courants marins. Un exemple actuel est celui de la calotte antarctique. Elle n'aurait commencé à se former que lorsque le continent s'est suffisamment éloigné de l'Amérique du Sud et de l'Australie pour permettre la propagation d'un courant froid autour du continent, l'isolant thermiquement.

Contrôle de nature physico-chimique

Effet de serre naturel
1863, Tyndall, explique que toute variation de la vapeur d'eau et du gaz carbonique diffus dans l'air doit se traduire par un changement climatique. Il précise qu'un léger changement de certains constituants de l'atmosphère (CO2 et H2O) suffit pour que se modifie la quantité de chaleur retenue à la surface de la terre enveloppée par la couverture d'air atmosphérique.
Au cours du siècle suivant, les scientifiques découvriront que tout corps ayant une température supérieure à 0° Kelvin * (incluant la terre) émet un rayonnement et que les pertes de chaleur vers l'extérieur sont régies par l'absorption du rayonnement infrarouge par l'atmosphère.
Le phénomène naturel de l'effet de serre permet à la température de la basse atmosphère de se maintenir autour de 15ºC en moyenne (température moyenne annuelle à la surface de la terre). Cette température est atteinte car certains gaz contenus dans l'atmosphère terrestre absorbent une partie des rayonnements infrarouges émis par le sol et rabattent vers celui-ci une portion de ce rayonnement infrarouge, contribuant ainsi davantage au réchauffement des basses couches de l'atmosphère.
Sans ces gaz à effet de serre, la température moyenne de la surface de la terre avoisinerait -18ºC.

* Si la température, lorsqu'elle augmente, peut monter aussi haut qu'elle le veut, elle ne peut atteindre que -273°C (Celsius nos degrès de tous les jours) à son minimum.
Les savants, pour être logique, ont voulu que les températures débutent à cette valeur de la température la plus basse possible.
Ils ont inventé de nouveaux degrés, les degrés Kelvin, où 0°K = -273°C.

Le climat

Le climat change sur des millénaires et au-delà suite à des changements de nature astronomique (théorie de Milankovitch) et à des processus géologiques. Par exemple, la présence d'une masse continentale importante près des pôles peut favoriser l'entrée dans une période glaciaire.
À l'échelle des décennies et des siècles, c'est l'activité volcanique et l'activité solaire qui peuvent avoir une importance relative.
Pour ce qui est de l'effet de serre naturel, son jeu se fait sentir à plusieurs échelles car autant les changements orbitaux que l'activité volcanique auront un effet sur son intensité.




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